Y’a du jeux dans la boue !
Évidemment, le titre est un peu extrême. Mais je n'ai pas pu résister à l'attrait du jeu de mot ! En résumé, une convention un peu contrariée par la pluie, mais aucunement gâchée, parce que chez Roue Libre, on assure !
Alors certes, il a plu. Beaucoup. Mais ils se sont bien retournés à Roue Libre, avec des solutions en salle efficaces pour une convention bon enfant et bonne ambiance. S'il y a eu un peu moins de participants qu'habituellement, ça nous a permis de resserrer les rangs, ça a créé une petite ambiance intime inestimable. Nous avons commencé le samedi matin par quelques jeux relocalisés dans le gymnase. Béret, et épervier, balle au prisonnier, mono-musical et passe à dix.
Le « mono-musical ». Dès que la musique s'arrête, il faut trouver un cercle où caler sa roue.
Après un repas (toujours aussi bon à Forca, malgré le changement de cuisinier) mangé tous ensemble sous la tente (là où la boue faisait son office avec la pluie continuelle), nous avons pu découvrir le grand jeu de cette année, dédié au « Grand 8 ». Fête foraine super sympa, avec un « mono-fantôme » qui fait peur, des « mono-tamponneuses », une démonstration de force à mono, un « mono-chamboul'tout », mono-panier de basket, et bien sûr l'inévitable grand huit à parcourir à monocycle. Le tout permettant de remporter des ballons gonflés à l'hélium, qui attachés sur les monocycles donnaient une joyeuse couleur à la manifestation. Beaucoup d'idées excellentes, une réalisation du tonnerre, pour un grand jeu super sympa. Notamment le mono-fantôme, très réussi. Même pas peur.
L'apéro en haut de la citadelle était un petit peu compromis par la pluie. Nous nous sommes donc en début de soirée dirigés vers le bal des monocycles, relocalisé dans la grande salle de concert de Forcalquier. Les musiciens se sont bien adaptés à leur public, ils étaient nettement impressionnés par les capacités de danse des monocycles.
Le lendemain matin, après la grasse mat', nous avons découvert quelque chose de nouveau cette année à Forca : le soleil ! Et croyez moi, nous en avions bien besoin après les trombes d'eau de la veille. Les lunettes de soleil et autres chapeaux ont pu sortir des bagages. C'est donc fort optimistes que nous avons entamé le trajet vers la belle Lure, la montagne traditionnelle, clou du spectacle de la convention. En arrivant en vue du haut, surprise : les 200 derniers mètres avant le sommet sont recouverts de neige.
Pour éviter les accidents, nous ne ferons donc pas la partie la plus raide dans les cailloux : potentiellement trop glissante. Mais il fallait bien rouler un peu dans la neige, pour le plaisir ! Un petit coup de grimpette pour monter sur la deuxième butte, et nous voilà contemplant… un petit chamois qui est venu nous faire coucou. Le camouflage couleur de rôche n'est pas très performant dans la neige, nous avons donc pu l'admirer à loisir. Et c'est parti pour la descente ! Malgré quelques crevaisons, quelques gamelles, quelques égarés, la descente s'est très bien passée. Les paysages restent splendide, et le chemin emprunté cette année valait le coup, avec un « single track » fort agréable sur la fin. On en redemande, à tel point qu'un petit groupe rentrera en monocycle. Belle balade de nouveau, entamée par une belle côte au départ, et poursuivi à travers les formations rocheuses atypiques des Mourres pour redescendre sur Forcalquier. Le temps d'une petite douche, et nous voilà près pour le grand concert de Raspigaous, groupe dynamique et bon enfant, à la musique fort sympathique. Une façon de conclure en apothéose un week-end réussi, malgré la pluie.
N'oubliez pas Forcalquier messieurs dames, cette convention reste un incontournable pour moi, et si nous avons vu une baisse de fréquentation cette année, j'espère que ce ne sera que passager. Revenez à Forcalquier !
Toutes les photos sont de Romain Gadiolet.
Gingo