Unicon : le basket
Lors de ces championnats du monde de monocycle, ont eu lieu deux tournois de basket. Le tournoi B avait un objectif didactique et de découverte de la discipline. Quatre équipes ont participé : Roule Ta Bille (France), une équipe australienne, choco : une équipe allemande et une équipe recomposée appelée World Peas. Le premier jour a consisté en une explication des règles, et des matchs mélangés avant de passer aux choses sérieuses le lendemain. Ce tournoi a été remporté par l’équipe Roule Ta Bille.
Le tournoi A est celui qui permet de déterminer le nouveau champion du monde. Malheureusement, très peu, trop peu d’équipes avaient fait le déplacement. Seuls deux réels équipes formées étaient présentes, et une troisième s’est constituée sur place.
La première, ce sont les champions du monde en titre, le Woom. Quatre fois. Autant dire que malgré leurs absents, ils sont étaient bien assis dans le fauteuil de favori. L’équipe a beaucoup de bouteille, une adresse au shoot sans équivalent dans le monobasket mondial, et un jeu collectif accompli. Sans compter leur rapidité sur le monocycle qui leur permet des contres attaques éclairs.
La seconde, ce sont les Cycl’Ass. Formés d’une alliance de joueurs alpins suisse et français, ils sont montés en puissance ces dernières années, et ont prouvé que leur collectif est capable de venir chatouiller le Woom, titiller, et même parfois gagner. Ils s’appuient sur un Thomas Tiercy sur-entrainé qui bombarde du shoot longue distance et du shoot sauté (en restant sur le monocycle).
L’équipe reconstituée est composé de joueurs de différentes origines qui ont fait le déplacement : américains, porto ricains, ou encore français. Elle jour pour le plaisir, mais son niveau augmentera tout le tournoi ! Son petit nom pour l’occasion : MundoBasket !
Avec trois équipes, les deux jours de poules permettent de jouer des matchs allers retours entre toutes les équipes avec les vrais temps de basket : 4 x 10 minutes, avec arrêts de chronomètre. Sans surprise, Woom et Cycl’Ass ne font qu’une bouchée de MundoBasket. Les deux matchs qui les opposent sont plus compliqués, mais le Woom domine assez largement, et c’est donc sereinement que celui-ci ce dirige vers la finale, la sixième de son histoire.
Fin de match de poule entre Woom et Cycl’Ass. Photo Caroline ? (si quelqu’un a d’autres photos du basket, je suis preneur)
Une finale de championnat du monde, ça n’est jamais un match comme les autres. On peut avoir toute l’expérience du monde, la pression, l’envie de bien faire, le stress en font toujours une rencontre particulière. Des deux côté, les shoot ne rentrent pas, le déchet est là. L’arbitrage est malheureusement peu présent, et avec l’enjeu, les contacts sont fréquents. La frustration monte des deux côtés. Les Cycl’Ass montent en puissance et prennent de l’avance. Jusqu’à une petite dizaine de points. Ils commencent à y croire
Dans le dernier quart temps, les Woom remontent au forceps le cours du match. A l’expérience. Point par point. Jusqu’au panier final. La tension est extrême, mais avec deux points d’avance et le ballon en leur possession, ils ne peuvent plus perdre. Ça y est. Cinq. CINQ ! Cinq fois champions du monde de suite ! Un exploit que seul les porto ricains avaient réalisé avant eux ! Dix ans avec le titre en poche. Exceptionnel !