La Coupe de France de monocycle (CFM) 2024 racontée par la speakerine de l’événement
La CFM 2024 / 358 compétiteurs / 25 clubs français / 7 pays / 25 disciplines : une dinguerie
Je me suis régalée à commenter quelques disciplines de ce sport extraordinaire. Extraordinaire, pourquoi ? Tout simplement parce qu’il y en avait pour tous les goûts et tous les niveaux.
À commencer par une parade dans les rues de Brumath qui a pour objectif de réunir tous les participants. C’est juste magique d’être spectatrice de ce moment important de retrouvailles après des mois, des semaines ou même des années sans s’être vu. Et c’est surtout à cet instant que j’ai réalisé les liens que chacun a tissé au fur et à mesure des années, grâce à ce sport !
Une discipline déclinée en multiples épreuves de tous les styles : une première pour moi !
Au fur et à mesure de la semaine je retrouve :
- Les artistes au freestyle, mais attention là aussi il y a différents styles : les synchros, les acrobates, les romantiques, les clowns …
- Les robustes au mono-hockey !
- Les amoureux du ballon sous le panier de basket ;
- Les adeptes du grand air au cross sur tous types de sols et dans toutes conditions : macadam, herbe, sable, champ, sous le soleil et dans le brouillard… mais pas une goutte de pluie sur cette édition 2024 (« trop de la chance » diront les organisateurs précédents !) ;
- Et mon coup de cœur : les disciplines urbaines ! Street, trial, flat … Un bon dj, du bon son, des palettes et surtout des compétiteurs qui n’ont peur de rien !
Un seul sport, beaucoup de valeurs.
On a retrouvé des sportifs de tous les âges : c’est un partage intergénérationnel de dingue. J’ai surpris des conversations qui brassaient tellement de sujets différents. Je pouvais sentir la connexion entre les jeunes et les aînés. C’était également une source de motivation : chaque personne ressort de cette compétition surmotivée ! Gonflée à bloc !
J’ai pu ressentir un soutien incroyable ! Quand tu n’as qu’une heure trente au trial pour passer tes zones et cumuler un max de points et que tu aperçois tout le monde qui s’arrête pour soutenir une coéquipière ou un coéquipier … C’est énorme !
Chacun essaye d’être le plus fair-play possible en respectant le règlement, les consignes, les arbitres et juges, et si par malheur tu ne files pas droit, dans le monde du monocycle, on te le dit mais on ne t’en tient pas rigueur.
Dans ce milieu, chacun respecte la façon de penser de chacun ainsi que les différences qu’il peut y avoir. Je n’ai pas une fois été déçue d’un comportement méchant envers l’autre.
Et quel esprit de famille ! Car oui, c’est un sport qui peut se pratiquer en famille. Tout le monde joue le jeu, quitte à faire le déplacement, autant apprendre à rouler.
Personne ne baisse les bras … malgré la fatigue, on voyait les enfants se dépasser, tomber… et remonter. C’est tellement important dans la vie d’apprendre à ne jamais abandonner.
Milles mercis aux Troubs de Brumath de m’avoir fait confiance et au public qui m’a suivi dans chaque délire !
Ravie d’entendre que « La balade des gens heureux » de Gérard Lenorman fait toujours le même effet dans les gradins ! Merci également à toutes les personnes qui m’ont conseillé dans ma mission.
À bientôt – Rachel Paggin, auto-entrepreneuse L’extra pratique
La CFM pleins de souvenirs, pleins d’images
Vous pouvez retrouvez les lives qui ont réalisés bénévolement durant la Coupe de France de Monocycle sur la chaîne Youtube de la CNM.
Pour l’ensemble des photos, nous vous invitons à aller sur la page Facebook de la Coupe de France de Monocycle.