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Le hockey, ça va vite, le trial, ça va haut

Les championnats du monde de monocycle ont commencé hier soir à Montréal, avec la cérémonie d'ouverture. Et dès ce matin, nous sommes rentrés dans le vif du sujet, avec le tournoi A de hockey. Du gros niveau, du jeu impressionnant, et une belle maîtrise de la crosse. Cet après-midi, nous avons assisté aux qualifications de trial.

Dans le tournoi A de hockey, les équipes ne sont pas venues dessiner des grenouilles (cette expression est validée par l'académie française). Les Woom de Lyon, inscrits pour des raisons de calendrier dans cette compétition en ont fait l'expérience. Ils jouent contre les Suisses, champions du monde en titre, à leur premier match. Résultat : 20 buts à 1. L'honneur est sauf, et l'écart de niveau flagrant. Nous avons encore beaucoup à apprendre en hockey !


Woom contre Swiss Team.

Les matchs s'enchaÎnent, généralement dominés par les équipes germanophones, qu'elles soient Suisses ou Allemandes. Pour les Woom, les difficultés continuent, avec une équipe allemande : 17 – 2. Heureusement, ils auront l'occasion de se rattraper dans un match plein de tensions contre une équipe suédoise menée par les frères Sjonneby. Un match qui se termine sur un nul, et de jolis tirs aux buts, menés de main de maître par les Woom. Un bel arrêt de Tutur, gardien attitré et voilà les Woom qui profitent de leur première victoire en tournoi A !


Pigi met son tir au but au fond des filets

Pendant ce temps, les zones de trial finissent d'être montées par un large panel de volontaires. De splendides zones, innovantes et techniques. Malheureusement, le programme est perturbé par l'orage, qui détrempe rapidement les zones. La pression monte chez les trialistes frustrés.


Mark Fabian sur les planches.

Mais à Montréal, le temps est changeant, et le soleil aidé d'un peu de vent sèche les zones. Avec 3h de retard, le trial se lance finalement à 17h. Et on en prend plein la vue. la maitrise des champions est impressionnante, mais chacun à son niveau donne le meilleur de lui même. En tête, Max Schulze et Mark Fabian impressionnent. Précision, adresse, puissance, hauteur. Max finira toutes les zones à l'exception de deux, et il en manquera quatre à Mark.


Max Schulze sur l'une des rares zones qui lui a demandé de nombreux essais.

Côté français, Adrien Lichtfouse a préféré faire l'impasse pour assurer son avenir professionnel. Maxime Cabot, en manque d'entrainement, n'arrivera pas à se qualifier. C'est donc la jeune génération représentée en l'occurence par Eddie Ducol (seulement 20 ans) qui accède tout juste à la finale. Une belle réussite pour celui qui est avant tout un rider de street. Ça promet de très belles finales !

Demain, on continue avec l'athlétisme et le flat !

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