Louvain : régime hyper-protéiné cette semaine !
Un bon régime de sportif est nécessaire pour attaquer le tournoi de Louvain. Quatre terrains en continu, on va souffrir, mais surtout, on va sourire, pour du monobasket plein la vue, plein la cervelle, plein les jambes. Et c'est dès le week-end prochain.
Les équipes qui y sont venues l'année dernière n'ont pas hésité une seconde : la deuxième édition ne se ferait pas sans elle. En une seule édition, le tournoi s'est construit une solide réputation, grâce à son accueil, ses infrastructures, et surtout son temps de jeu franchement exceptionnel pour un tournoi de la ligue. Quatre terrains occupés en continu. Ça veut dire huit équipes qui jouent à la fois (j'ai fait spécialité math en terminal). Sur 15 équipes, on ne va pas chaumer ! Tout le monde affronte tout le monde dans une poule générale. Tour d'horizon des forces en présence.
Les Wooms noirs. Ils arrivent en force avec l'équipe A. Pas d'hésitation, ce sont une fois de plus les favoris du tournoi.
L'AOC rond. Les roses savent jouer au basket, et s'ils souffrent parfois d'une certaine irrégularité, ils sont également capable des meilleurs matchs, des phases de jeu les plus brillantes, et peuvent toujours inquiéter les noirs du Woom. S'ils trouvent le plaisir de jouer, ils seront redoutable !
Cyc'ass. Les sudistes / Suisses ne viennent pas pour faire de la figuration. La grosse équipe sera de sortie, avec une seule ambition, un podium, et plus si affinités. Si leur jeu est généralement bien contré par les Woom noirs, ils sont difficiles à gérer pour toutes les autres équipes.
Monogygotes. Depuis l'arrivée du géant rebondeur Julien, les monogygotes ont eu le déclic qui leur manquait. Ils imposent maintenant leur style et sont capables d'accrocher n'importe qui. Probablement un peu courts pour la première place, le podium est quant à lui largement à leur portée.
Woom blancs. Petits frères et petites soeurs des grands noirs, les apprentis Jedi ont tout de grands maîtres Sith. Une équipe toujours redoutable, souvent dans les hauteurs du classement.
Wheel frites. Les locaux de Louvain savent jouer au monobasket, ils ont un collectif gravé dans le marbre. Ils présenteront deux équipes à ce tournoi. Nous connaissons bien la première, puisqu'elle s'illustrent régulièrement dans les tournois de ligue. Renforcé par l'Américian Lance de Berkeley Revolution, c'est une équipe qui devrait bien figurer. Leur seconde équipe est moins connue, et devrait avoir plus de mal à se démarquer, malgré un collectif là aussi bien présent. Reste que les organisateurs d'un tournoi ont souvent du mal à être aussi performant qu'à l'extérieur. Trop de poids repose sur leurs épaules, trop de choses à faire, trop de fatigue.
Anim'à fond. Présents à tous les tournois de la ligue, les Orléanais s'entrainent toujours. Un jeune collectif, quelques joueurs expérimentés pour une alchimie réussie. S'ils trouvent leur jeu, ils resteront positifs sur le terrain et sauront déployer leur savoir-faire monobasketteux. Alors attention à eux, ils peuvent battre à peu près n'importe qui.
CIB, Leuven. Cette équipe flamande était déjà présente à la première édition. Ils ont marqué les esprits avec un jeu hyper agressif, basé sur un très gros pressing, très haut. Difficile à gérer pour les équipes de milieu de tableau, mais ça crée des espaces pour les équipes plus expérimentées. Leur expérience à ce niveau est limitée, ce qui devrait les pénaliser pour un podium, mais ils devraient obtenir une place honorable dans ce tournoi. N'oublions pas que cette équipe tient régulièrement la dragée haute aux Wheel frites lors du tournoi belge de Neerpelt.
Circacro. Une équipe belge francophone inconnue au bataillon des tournois Français. Leur niveau est donc un gros point d'interrogation pour tous. Ça fait toujours extrêmement plaisir de découvrir de nouvelles équipes, et c'est avec bonheur que nous allons les accueillir dans le giron de la ligue de monobasket.
Circonflexe. Basée à Amiens, et issue d'une école de cirque, c'est également la première participation de cette équipe à un tournoi. Bienvenu à bord ! Espérons qu'ils prennent autant de plaisir que nous aurons à les accueillir, et qu'ils se fassent donc plus présents à l'avenir dans les différents tournois de la ligue.
Monokenpils. Les Bruxellois se sont raréfiés dans les tournois de ligue. Cependant, ils s'entrainent, et ont donc eu à coeur de répondre présents lors de cette seconde édition du tournoi de Louvain. Une équipe solide, qui va peut-être manquer de temps de jeu en tournoi cette année.
Roule Ta Bille. Le temps de jeu en tournoi, eux, ils l'ont. Mais c'est bien le seul moment où ils jouent, puisque cette équipe s'entraine peu. Aura-t-on droit aux Roule Ta Bille inspirés, ou aux RTB dégonflés ? Réponse le week-end prochain.
Pas Le Bon Pied. L'équipe Dijonnaise est elle aussi peu présente en tournoi. Mais elle brille par sa bonne humeur. Elle est capable de mettre KO n'importe quel adversaire à coup de « Camille la chenille » bien placé. Et ça, on ne s'en remet pas facilement. Reste que le podium sera difficile d'accès.
Rennes monostars. Une fusée. C'est comme une fusée que les Rennais ont progressé. Encore hésitants et tatonnants dans leur basket en fin de saison dernière, il leur aura fallu une saison d'entrainements réguliers, de présence constante aux tournois pour rattraper le temps perdu et être au niveau. C'est maintenant une équipe à redouter, capable de tout. Attention messieurs, attention mesdames, Rennes n'en a pas fini de progresser !
J'attends avec impatience le panier d'accueil amoureusement préparé par les Wheel frites. Surtout les chocolats. Et les speculoos maison. Et la bière (avec modération). AAAAAAAAAAH Louvain, vous nous gâtez !